Les principales préoccupations sanitaires
relatives à la matière particulaire (MP) sont ses effets sur les systèmes cardiovasculaire et respiratoire; des études ont
clairement démontré que les augmentations de
niveaux de MP peuvent augmenter :
Des symptômes chez les personnes
atteintes d’affections respiratoires
chroniques et cardiaques;
Des consultations d’urgence et des
admissions en hôpital suite à des troubles
cardiovasculaires et respiratoires (p. ex.,
cardiopathie, crise cardiaque, pneumonie,
asthme, allergies, bronchite et bronchopneumopathie
chronique obstructive);
Des consultations d’urgence des nouveaunés
pour des cas de bronchiolite;
Des décès prématurés causés par des
maladies pulmonaires ou cardiaques.
Des études récentes ont également révélé que
l’exposition à la MP provoquait des naissances
de bébés prématurés, un faible poids à la
naissance et certains effets neurologiques, bien
que davantage de recherches soient nécessaires
pour confirmer ces effets.
La recherche montre que certaines populations,
comme les diabétiques et les personnes atteintes
de maladies respiratoires ou cardiaques, sont
particulièrement sensibles aux effets de la
pollution atmosphérique. Les enfants sont
également plus vulnérables, car leur appareil
respiratoire en pleine croissance est plus sensible
aux substances nocives. De plus, les enfants sont
généralement plus actifs que les adultes et ils
inhalent ainsi des polluants atmosphériques en
plus grande quantité.
Les études menées sur la matière particulaire
suggèrent qu’il n’existe pas de niveau
d’exposition bénin et qu’en fonction de
la vulnérabilité de chacun, tout niveau
d’exposition à la matière particulaire peut
avoir des effets indésirables sur la santé.
Source: Notre santé, notre environnement : un aperçu de la santé environnementale au Canada
est disponible sur Internet à l’adresse suivante : www.hc-sc.gc.ca